Produits de la marque : VILMORIN

Semencier depuis 1743, VILMORIN propose des graines potagères, florales, des petits pois, haricots, gazon.

Géographiquement, l’origine de la Maison Vilmorin est située au cœur de Paris, au numéro 4 du Quai de la Mégisserie. Au 14 e siècle le quai s’appelait Quai de la Saunerie car on y débarquait le sel ; puis les mégissiers s’y installèrent au 16 e et 17 e siècle pour traiter leurs peaux avec l’eau de la Seine. On l’appela le Quai de la Mégisserie.

1743 marque le début de la saga Vilmorin avec Claude Geoffroy maîtresse grainière et son époux Pierre Andrieux, botaniste du roi Louis XV. Ils ouvrent Quai de la Mégisserie à Paris un commerce de graines & plantes, à l'enseigne du « Coq de la Bonne Foy ». Le couple rebaptise en 1747 le magasin « Au roi des oiseaux » et édite en 1766 leur premier catalogue de vente par correspondance de graines. La saga se poursuit avec leur fille, Adélaïde d’Andrieux, en 1774 qui épouse un passionné de botanique, Philippe-Victoire De Vilmorin. Reprenant le magasin, ils créent la maison Vilmorin - Andrieux, qui deviendra Vilmorin-Andrieux et Cie.

L'arrivée d'arbres et de plantes exotiques en Europe est le fait de Philippe-Victoire de Vilmorin. A partir de 1766, il importe en France le tulipier de Virginie, la betterave champêtre ou encore le rutabaga. Ces végétaux qui n'étaient connus jusque-là que des botanistes vont être commercialisés à des fins d'alimentation, de fourrage et d'ornement. Philippe Victoire de Vilmorin publie en 1778 le premier catalogue des plantes, arbres, arbrisseaux et arbustes.

En 1856 Louis, petit-fils de Philippe-Victoire créé une nouvelle variété grâce à la sélection généalogique : la « betterave blanche sucrière améliorée ». Celle-ci passe de 10% de sucre à 18%. Cette avancée permet de palier aux carences d'approvisionnement en canne à sucre subies alors en Europe. En un siècle, la quantité de sucre produite par hectare fut multipliée par 15. Les travaux sur la pomme de terre furent également déterminants. On les doit à Philippe-André De Vilmorin. Après la mort de Parmentier (1813), il fut sollicité par la Société d'Agriculture qui le chargea d'entretenir à Verrières-le Buisson (fief des Vilmorin), la collection qu'elle avait constituée.

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